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2019 – Force extra-orale (FEO) : rappel historique

2019 – Force extra-orale (FEO) : rappel historique

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LA FORCE EXTRA-ORALE  (FEO) ou FORCE EXTRA-BUCCALE (FEB)       Les jeunes patients l’appellent « appareil de nuit ».

NB : cette mise à jour concernant la FEO date de 2019 car il s’agit de l’ultime mise à jour : en effet, la FEO est progressivement tombée en désuétude et remplacée par des systèmes moins encombrants car intra-buccaux, ce qui fait que même si un orthodontiste veut continuer à l’utiliser, cela devient très difficile car elle a pratiquement disparu des catalogues des fabricants. C’est dommage car la FEO constituait le dispositif de recul molaire parmi les plus efficaces, et malgré son encombrement, était dans l’immense majorité des cas bien tolérée et observée par les patients.

Pour les quelques patients ou internautes qui portent encore une FEO ou qui auraient besoin de se rafraîchir la mémoire sur son protocole, nous le maintenons encore ci-dessous :

–  La FEO doit être portée au moins 80 à 85 heures par semaine. Cela fait une moyenne de 12 heures par jour. Il faut donc la porter chaque nuit et également la journée, uniquement chez soi bien sûr, mais le plus possible (en faisant les devoirs, en lisant, en regardant la télévision, devant l’ordinateur etc…).

–  Ce qui est important, c’est le total hebdomadaire et non pas la répartition journalière.

Donc du moment que 80 heures, ou mieux 85 heures sont atteintes, ou mieux, dépassées pour la semaine, peu importe comment le temps de port a été réparti dans la semaine. Pourquoi ? Parce que le mode d’action de la FEO est cumulatif par semaine.

Cela veut dire qu’il n’est pas obligatoire d’avoir exactement 12 heures chaque jour ; on peut avoir des durées différentes d’un jour sur l’autre du moment que le total de la semaine n’est pas inférieur à 80 heures (par exemple, 12 heures le lundi, 8 heures le mardi, 15 heures le mercredi, 13 heures le jeudi etc…).

–  Le mode cumulatif s’applique également pour l’utilisation de jour, à condition de la porter au moins 30 minutes à chaque fois.

Cela veut dire que l’utilisation de jour peut être fractionnée en plusieurs ports de 30 minutes minimum chacun ; si par exemple, la FEO est portée 2 fois 30 minutes et 2 fois 45 minutes, c’est aussi efficace que portée 2 heures 30 sans interruption.

C’est la raison pour laquelle vous disposez de plusieurs cases « heures de jour » sur le calendrier.

PROTOCOLE DE DEPART : il faut une adaptation progressive avant de la porter intensivement.

Les 5 à 7 premiers jours, ne la porter que le jour, même si c’est peu.

Les 5 à 7  jours suivants, ne la porter que la nuit.

Passé cette période d’adaptation, la porter la nuit et le plus possible également le jour et commencer à remplir le calendrier.

–  N’oubliez jamais que plus vous portez votre FEO,  plus vite vous en serez libéré, et cela contribuera également à diminuer la durée globale de votre traitement.

80 à 85 heures par semaine, c’est le minimum requis ; il est donc souhaitable de les dépasser chaque fois que c’est possible et donc de ne surtout pas se limiter aux heures de nuit.

Dites-nous Yvan Mutel, le CIPAGO, Pourquoi ?

Le CIPAGO, pourquoi ?

L’Édito du Président sera la réponse à cette question.

Cela remonte aux premières années de ma pratique orthodontique au milieu des années 80 : j’ai été amené à me poser des questions sur certains déséquilibres et effets iatrogènes générés par mes propres traitements.

Après avoir constaté que ces questions étaient alors taboues pour bon nombre d’orthodontistes, j’ai cherché des réponses et des solutions ailleurs.

C’est auprès des ostéopathes que j’ai trouvé les premiers éléments de réponse.

Mais mon parcours du combattant ne faisait que commencer car certains d’entre eux à l’époque, fonctionnaient sur une pratique autarcique et tenaient parfois des propos aux confins de l’ésoterisme, rendant à mon sens toute collaboration impossible.

J’ai alors décidé de suivre moi-même une formation au sein d’une école d’ostéopathie parisienne.

Cela m’a permis de comprendre ce qu’il faut pour juger à postériori, et d’orienter mes recherches de collaboration vers des ostéopathes aptes au dialogue et à l’interdisciplinarité.

De fil (orthodontique bien sûr !) en aiguille, j’ai pu graduellement faire évoluer mon approche et mes techniques vers le maximum possible d’adaptabilité pour mes patients.

Mais cette démarche et ce travail doivent s’entretenir et progresser.

Pour cela, j’ai organisé périodiquement des réunions de travail avec des confrères dentistes, médecins et ostéopathes.

Au bout de quelques années, certains confrères m’ont incité à formaliser ma démarche pour la diffuser plus largement.

Ils ont au final réussi à me convaincre et nous nous sommes réunis en septembre 1998 (voir l’onglet Assemblée générale constitutive) afin de définir le nom de la future société, de constituer un Bureau, et de fixer les orientations et les projets immédiats.

Le CIPAGO est officiellement né deux mois plus tard en novembre 1998.

Depuis, ma vision de l’exercice orthodontique a encore évolué et s’est enrichie auprès des pneumologues, allergologues, ORL, pédiatres et cardiologues puisqu’on constate de plus en plus à l’évidence les interactions entre la ventilation et le développement maxillo-dentaire.

J’espère que le CIPAGO va continuer de permettre le partage de mes passions professionnelles et de mes convictions avec mes consoeurs et confrères.

Yvan Mutel